Souvent a l'automne
Dans ma maison de bois je me sens protégée Du froid et du vent qui souffle dehors J'y suis un peu à l'étroit Mais quand je vois ses doigts Qui se posent sur mes cordes pour venir m'accorder Quant tout résonne et que tout vibre Quant j'entends sa voix Qui chante la vie, l'amour Quant l'automne vient Et que le bois craque Je me sens protégée je me sens libre Quand j'entends la foule qui l'entoure, hurler son nom Quand j'entends la foule qui se rue sur lui qui se déchaine Quand les néons éclairent la scène Quand la sueur coule sur mon toit Dans ma maison en bois je me sens protégée Du vent qui souffle dehors Je me sens bien au fond de chez moi De tournée en tournée je me sens un peu secouée Mais on finit toujours par arriver Souvent a l'automne on rentre chez soi On me pose dans un coin On me range dans un étui Et on m'oublie quelque mois Sauf les soirs de blues Ou prêt de la cheminée on me ressort On vient chanter son désespoir Mais moi je suis bien au chaud Dans ma maison de bois
Peter. Bervore Texte écrit en 2006 |
Souvent à l'automne |
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