L ' AMBIGU
L'ambigu Je sens le regard de cet homme sous ma jupe Mais je suis l'ambigu L'ambigu
Même si je mets des habits de femmes Le sexe que j'ai entre les jambes est bien un sexe d'hommes Je reste l'ambigu Je n'y peux rien Je ne suis pas dupe Dieu ma ainsi faite, brutal Selon une image flou croquant la pomme Comme un brouillon sans âmes Ou suis-je donc, sont reflet sculptural L'unique l'original
L'ambigu Je sens le regard de cet homme sous ma jupe Mais je suis l'ambigu L'ambigu
Tous ces hommes me désirent je sens leurs ondes de plaisir quant ils rentrent en transes Je sens leurs appétits féroces malsains, leurs soif de volupté Désinvoltes tous leurs sens en alerte Ils fondent transformes leurs libidos et se dévergondent Peux leurs importe qui je suis Ils me veulent dans leurs lits Ils veulent cette poupée qui les fait bander Là ils se foutent bien de la moral et des interdits Là ils n'y à plus rien d'immonde Quand ils caressent mes gros seins à pleines mains Qu'ils prennent mon sexe a pleine bouches Plus rien ne les touches Je suis leur Joconde Quand ils m'inondent de leurs semences Qu'ils fécondent un ventre vide Dont jamais ne sortira, un fruit de l'amour Pour eux je serai et je resterai toujours l'ambigu L'ambigu oui Mais l'unique l'original
Peter . Bervore Texte écrit en 2006 |
L' ambigu |
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