Je t’aime sans compter

 

 

 

Je t’aime sans compter

Quand mon cœur s’éprend de ton corps

Luisant, ruisselant du parfum de ta peau

Effluves chauds et étranges, ensorceleurs

Divin comme un nouvel arome

Remplie de mes phéromones qui s’agitent sans discontinuer

Comme des feuilles qui bruissent sous le vent

 

Je t’aime sans compter

Quand ta chevelure de flamme

Viens bruler mon esprit

Enfin je vois des anges qui m’accueillent

Alors ma vie n’est plus qu’une larme qui roule entre tes seins entre tes reins

Lentement glissant sur un toboggan infini des sens

 

Je t’aime sans compter

Comme la sève des arbres qui coule sans discontinuer sur mon âme

Comme un sirop d’érable sucré salé

Agréable sur ma langue

Alors je tangue enivré

Par un degré d’alcool illicite insoupçonné

 

Je t’aime sans compter

Dans un dernier soubresaut, je gis mort à tes côtés

En silence sans violence égoïste

Enfin repu, abattu et fourbu

Épuisé, fatigué sans plus aucun neurone autonome

La somnolence doucement m’entraine dans la démence

 

Je t’aime sans compter

 

 

 

Peter. BERVORE.                                                                                           2014

Je t'aime sans compter
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