EN AVANT !
En avant, en avant, en avant, en avant !
Du haut de ma tour d’argent J’ hurle mes ordres à mes soldats bien en rangs A mes combattants en uniformes couleurs sangs A mes nouvelles recrues, bien alignées
En avant, en avant, en avant, en avant !
A mes petits soldats de plombs, mes petits pions bien assidus Qui défilent bien rangés, le bras levés La main tendue pleine de vertu Suspendu à mes ordres cinglant, a ma paroles données
En avant, en avant, en avant, en avant !
Du haut de ma colline je fulmine Je regarde mes troupes qui piétinent Qui s’agglutinent sur ce champ de bataille Dans la boue, sous la mitrailles, sous une pluie de balles
En avant, en avant, en avant, en avant !
Prés à bondir à surgir de leurs trous a mon signal A planter leurs baïonnettes dans des poitrines voisines Pour flatter mon ego, j’imagine mes conquêtes Pleines de victoires où je planterai pleins de petits drapeaux
En avant, en avant, en avant, en avant !
De Versailles a Chambord Je brasse mon or De toutes cette populace molasonne Qui ce prosterne devant mon carrosse
En avant, en avant, en avant, en avant !
Qui frisonnes devant mon rire féroce Je suis le roi de leurs tourments Le roi de leur endoctrinement Ah ! Mes braves paysans
En avant, en avant, en avant, en avant !
De Vérone à Paris de New York à Alger
Je leurs apprends à marcher au pas cadencé Je leurs apprends la peur et la terreur Je leurs apprends la mort et la violence Je leurs apprends la démence Je suis leur prédicateur, leur dictateur
Je décide de leurs idées Je suis leur conscience Je suis leurs destinées Elus au suffrage universel Je tire les ficelles d’un pouvoir médiatique D’un pouvoir fanatique et archaïque
En avant, en avant, en avant, en avant !
BERVORE Peter
EN AVANT !
En avant, en avant, en avant, en avant !
Du haut de ma tour d’argent J’ hurle mes ordres à mes soldats bien en rangs A mes combattants en uniformes couleurs sangs A mes nouvelles recrues, bien alignées
En avant, en avant, en avant, en avant !
A mes petits soldats de plombs, mes petits pions bien assidus Qui défilent bien rangés, le bras levés La main tendue pleine de vertu Suspendu à mes ordres cinglant, a ma paroles données
En avant, en avant, en avant, en avant !
Du haut de ma colline je fulmine Je regarde mes troupes qui piétinent Qui s’agglutinent sur ce champ de bataille Dans la boue, sous la mitrailles, sous une pluie de balles
En avant, en avant, en avant, en avant !
Prés à bondir à surgir de leurs trous a mon signal A planter leurs baïonnettes dans des poitrines voisines Pour flatter mon ego, j’imagine mes conquêtes Pleines de victoires où je planterai pleins de petits drapeaux
En avant, en avant, en avant, en avant !
De Versailles a Chambord Je brasse mon or De toutes cette populace molasonne Qui ce prosterne devant mon carrosse
En avant, en avant, en avant, en avant !
Qui frisonnes devant mon rire féroce Je suis le roi de leurs tourments Le roi de leur endoctrinement Ah ! Mes braves paysans
En avant, en avant, en avant, en avant !
De Vérone à Paris de New York à Alger
Je leurs apprends à marcher au pas cadencé Je leurs apprends la peur et la terreur Je leurs apprends la mort et la violence Je leurs apprends la démence Je suis leur prédicateur, leur dictateur
Je décide de leurs idées Je suis leur conscience Je suis leurs destinées Elus au suffrage universel Je tire les ficelles d’un pouvoir médiatique D’un pouvoir fanatique et archaïque
En avant, en avant, en avant, en avant !
Peter. BERVORE Texte écrit en 2005 |
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