Demain peut-être

 

 

Ça y est, il arrive, le voilà !

Il frappe à ma porte

Enfin depuis que je l’attends

J’ouvre, il n’est point là

Sans doute le vent

Demain peut-être

 

Mais pour qui il se prend celui-là ?

Depuis le temps que je suis ivre

À rester devant ma cheminée

A regarder ces flammes bleues danser

À attendre dans mon coin son arrivée

Je vois tout de travers

À boire autant de verres

Il n’est vraiment pas pressé

Mais il faut bien que je sorte

Demain peut-être

 

Je regarde par ma fenêtre

Comme tous les ans

Il pleut, il grêle, il neige, il gèle

Pas de bourgeons sur les arbres frêles

Où es-tu grand maître ?

Demain peut-être

Réchaufferas- tu mon être

 

Ça y est, il arrive, le voilà !

Il frappe à ma porte

J’ouvre, je ni vois que du feu

Le soleil me brûle les yeux

Sa chaleur me réconforte

Les oiseaux volent à tire d’ailes

Ils chantent à tue-tête leur joie de vivre

Printemps, printemps bienvenu.

 

 

Peter . Bervore       Texte écrit en 2010





Demain peut-être
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