Caminha
La mer avance sur la terre, la terre avance sur la mer Point de fusion, point de contact mélange d’eau douce et d’eau salée Où l’eau calme devient vive où l’eau furieuse devient calme Où fleuve Minho devient mer où mer devient fleuve La Galice en point de mire le Portugal est ton phare
Fort d’Insua sortie de l’eau, attendant sans relâche l’envahisseur invisible Invincible face au vague et au ressac se fracassant contre ses murs. La brise marine rafraichit ma peau rousse Sentiments d’impuissance face aux éléments déchainés Petitesse face à cette nature sauvage à ces plages sans fin À cet Atlantique orgasmique dans ces mouvements de va-et-vient Projetant sans discontinuer son écume olfactive Odeur de sel iodé et parfumé d’effluve subtil de mélange d’humus
Odeur de pins et d’eucalyptus sous ces grands arbres courbés par le vent. Avec comme seul refuge cette chapelle blanche sortie des cieux Seul témoin des visiteurs et pénitents d’un autre temps. Pèlerins sans âges continuant leurs chemins vers d’autres lieux Caminha sous le vent Caminha sous le soleil brulant Caminha où le temps s’arrête Lusitanie envoutante, dérangeante et déroutante.
La mer avance sur la terre, la terre avance sur la mer Point de fusion point de contact mélange d’eau douce et d’eau salée Où l’eau calme devient vive où l’eau furieuse devient calme Où fleuves devient mer où mer devient fleuve La Galice en point de mire le Portugal est ton phare.
Peter. Bervore 2016 |
Caminha |
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